Le petit galanga
Le petit galanga : présentation – utilisations en phytothérapie – principes actifs – bienfaits médicinaux – précautions d’emploi
Le petit galanga, connu également sous l’appellation de gingembre siamois, est surtout utilisé dans les pays de l’Orient pour soigner des maux courants comme les douleurs abdominales, les maux d’estomac, le hoquet et les rhumatismes articulaires. Cette plante, espèce voisine du grand galanga, n'a été introduite dans l’herboristerie occidentale que quelques siècles avant notre ère.
Présentation du petit galanga
Noms communs : petit galanga, gingembre siamois, galanga officinal, galanga camphré, goa liang (en chinois)
Noms scientifiques : Alpinia officinarum
Classification botanique : famille des Zingibéracées
Le petit galanga fait partie intégrante de la famille des gingembres. Cette plante herbacée est munie de rhizomes charnus similaires à ceux du gingembre, qui sont également aromatiques et fortement utilisés aussi bien frais que secs en cuisine asiatique. Ces derniers ont un goût piquant, poivré et citronné, qu’ils stimulent efficacement l’appétit.
Côté présentation, le petit galanga fait environ 1 m de haut à l’âge adulte, plus réduit que le grand galanga qui peut dépasser plus de 2 m de hauteur. Ses fortes tiges, portent des feuilles vertes foncées et à l’extrémité des petites fleurs jaune-blanchâtre parfumées en période d’efflorescence.
Cette plante herbacée est surtout cultivée dans l’Asie tropicale, pour ses propriétés médicinales et aromatiques. Sa multiplication se fait par la division de ses rhizomes au début du printemps. Ce sont surtout les espaces ombragés et les sols secs, qu’elle affectionne.
Les différentes utilisations du petit galanga
Le petit galanga revêt de multiples propriétés médicinales, à l’instar de son cousin le gingembre.
Dans la médecine chinoise, cette plante dite « chaude » est recommandée pour soulager les vomissements, les douleurs abdominales, le hoquet et les diarrhées provoquées par le froid.
C’est un excellent remède en cas de dyspepsie, de crampes d’estomac, de rhumatismes articulaires et de forte fièvre, en tradition hindoue. Dans ce domaine, cette plante médicinale est reconnue pour ses actions anti-inflammatoires, toniques et expectorantes.
En phytothérapie occidentale, le petit galanga est indiqué pour stimuler l’appétit, favoriser la digestion et soigner les maux de gorge, la bronchite et la toux. De récentes expérimentations scientifiques ont prouvé d’autres actions, telles qu’antivirale, anti-tumorale, antiémétique, fongicide, antibactérienne et aphrodisiaque.
Les éléments actifs du petit galanga
Le petit galanga renferme de l’huile essentielle à 1.5%, du camphre, du cinéole, du cinnamate de méthyle, des diarylheptanoïdes, des flavonoïdes et des lactones sesquiterpéniques.
Préparations et usages
- Pour en finir avec les nausées et le mal de mer, buvez tout simplement une tasse de décoction préparée à partir des racines hachées du petit galanga.
- Pour les problèmes de digestion, les maux d’estomac et la diarrhée, diluez 20 gouttes de sa teinture dans 100 ml d’eau chaude et buvez la solution à raison de 3 fois par jour.
- Les gélules et les capsules de petit galanga de 250 mg sont à prendre à 1 ou 2 fois par jour maximum.
Précautions d’utilisation du petit galanga
Pris à petite dose régulièrement et sur le long terme, le petit galanga ne présente aucun effet secondaire. Cette médication naturelle peut se révéler cependant irritante, prise à forte quantité.